Le Président des jeunes de l’ALE rencontre la Commissaire Européenne !
Au Parlement européen à Strasbourg, mercredi 14 mars 2012, Roccu GAROBY, membre du PNC-Ghjuventù, a rencontré, en tant que président des Jeunes de l’ALE[1], Androulla Vassiliou : la Commissaire européenne en charge de l’éducation, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse.
Durant cet entretien, Roccu GAROBY a présenté l’ALE-jeune à la Commissaire européenne, expliquant en quoi le combat nationaliste ou régionaliste pouvait se fondre dans le projet européen, pour peu que celui-ci applique correctement son principe fondateur : ‘‘Unis dans la diversité’’[2]. De plus, il a défendu le principe qu’il n’y a pas de langues supérieures aux autres et donc que toutes les langues européennes faisant partie de la mosaïque culturelle européenne avaient le droit d’être défendues, promues et soutenues. Que ce soit le corse ici ou le macédonien en Grèce, nul Etat n’a le droit de s’ériger en juge suprême du tribunal linguistique ! Le message a été clair, la Commission européenne, gardienne des traités européens, doit défendre et promouvoir toutes les langues et les cultures européennes sans distinction.
Ensuite, l’entretien s’est concentré sur le fait que la Commission doit aussi promouvoir une démocratie européenne fondée sur les principes démocratiques. Pour cela, l’exécutif européen doit soutenir les actions politiques menées par les organisations de jeunes au niveau européen et ce, quelque soit leur étiquette politique. En effet, de façon très surprenante, l’an dernier, la Commissaire européenne a présenté sa vision de ce que devait être les prochains programmes culturels qui commenceront au 1er janvier 2014 et qui se termineront au 31 décembre 2020. De son propre aveu, les actuels programmes de soutien aux organisations politiques jeunes sont très positifs mais ne seront ni améliorés ni renouvelés. Comprendra qui voudra ! Alors que ces programmes soutiennent et promeuvent l’engagement politique et démocratique des jeunes au niveau européen et qu’ils créent un embryon de démocratie européenne par l’échange et le débat, ne pas continuer cet effort serait une erreur grave qui irait dans le mauvais sens, alors que tout le monde s’accorde à dire que l’Europe politique et démocratique est à construire.
Natale COLONNA